Pas mal( pris sur le site des philo)
Posté : 29 oct. 2006, 12:25
In la dh : On est les champions ... de la cuite ! (24/10/2006)
Enquête dans 21 pays : les Belges - surtout les hommes - très mal lotis
BRUXELLES En anglais, on parle de binge drink. C'est-à-dire d'une consommation ponctuelle mais très excessive d'alcool : on boit pour se saouler, en fait, souvent à l'occasion d'une sortie entre collègues ou entre copains. Une équipe de chercheurs anglais s'est interrogée sur l'ampleur de ce phénomène, qui n'a fait l'objet, jusqu'à présent, que d'études limitées. Ici, c'est autre chose, puisque 21 pays - dont la Belgique - ont été passés en revue. Les données de cette méga-enquête, portant sur quelque 18.000 universitaires âgés de 17 à 30 ans, sont publiées dans une revue spécialisée américaine (Journal of american college health).
L'intention consistait à déterminer d'abord la proportion de buveurs occasionnels ou réguliers, mais sans excès, ensuite ceux qui ont tendance à abuser (plus d'une cuite - même légère - durant les quinze derniers jours). Résultat ? La Belgique - surtout côté masculin - obtient de bien mauvais résultats.
En ce qui concerne les buveurs modérés, pas de problème, nous naviguons dans la moyenne internationale, avec 74 % d'hommes qui trinquent de temps en temps, et 46 % de femmes. Mais, mais... Quand on se penche sur les binge drinkers, c'est une autre paire de manches. Ainsi, chez les messieurs, nous nous retrouvons... deuxième du classement - 48 % du panel a pris au moins une tamponne dans un passé récent - derrière l'Irlande (48 %) et devant la Pologne (47 %). Les femmes belges apparaissent plus raisonnables, encore qu'elles arrivent septième (25 % de joyeuses fêtardes). La palme, ici aussi, revient à l'Irlande (57 %), suivie, mais de loin, par l'Angleterre (33 %).
Et lorsqu'il analyse le profil socio-économique des pinteurs, le Pr Andrew Steptoe, coordinateur de l'étude et professeur de psychologie à l'University College de Londres, remarque que la majorité des buveurs excessifs sont issus d'un milieu parfaitement sain. Il concède que son étude présente quelques limites (la cible universitaire n'est pas représentative de l'ensemble de la population) et qu'elle mérite d'être approfondie. Mais c'est déjà un fameux indicateur...
Enquête dans 21 pays : les Belges - surtout les hommes - très mal lotis
BRUXELLES En anglais, on parle de binge drink. C'est-à-dire d'une consommation ponctuelle mais très excessive d'alcool : on boit pour se saouler, en fait, souvent à l'occasion d'une sortie entre collègues ou entre copains. Une équipe de chercheurs anglais s'est interrogée sur l'ampleur de ce phénomène, qui n'a fait l'objet, jusqu'à présent, que d'études limitées. Ici, c'est autre chose, puisque 21 pays - dont la Belgique - ont été passés en revue. Les données de cette méga-enquête, portant sur quelque 18.000 universitaires âgés de 17 à 30 ans, sont publiées dans une revue spécialisée américaine (Journal of american college health).
L'intention consistait à déterminer d'abord la proportion de buveurs occasionnels ou réguliers, mais sans excès, ensuite ceux qui ont tendance à abuser (plus d'une cuite - même légère - durant les quinze derniers jours). Résultat ? La Belgique - surtout côté masculin - obtient de bien mauvais résultats.
En ce qui concerne les buveurs modérés, pas de problème, nous naviguons dans la moyenne internationale, avec 74 % d'hommes qui trinquent de temps en temps, et 46 % de femmes. Mais, mais... Quand on se penche sur les binge drinkers, c'est une autre paire de manches. Ainsi, chez les messieurs, nous nous retrouvons... deuxième du classement - 48 % du panel a pris au moins une tamponne dans un passé récent - derrière l'Irlande (48 %) et devant la Pologne (47 %). Les femmes belges apparaissent plus raisonnables, encore qu'elles arrivent septième (25 % de joyeuses fêtardes). La palme, ici aussi, revient à l'Irlande (57 %), suivie, mais de loin, par l'Angleterre (33 %).
Et lorsqu'il analyse le profil socio-économique des pinteurs, le Pr Andrew Steptoe, coordinateur de l'étude et professeur de psychologie à l'University College de Londres, remarque que la majorité des buveurs excessifs sont issus d'un milieu parfaitement sain. Il concède que son étude présente quelques limites (la cible universitaire n'est pas représentative de l'ensemble de la population) et qu'elle mérite d'être approfondie. Mais c'est déjà un fameux indicateur...